"N'y a-t-il plaisir que dans la perversion ?" : lecture philosophante de Grégoire Florence autour de Pauliska ou la perversité moderne de Révérony de St Cyr
Il est d'usage d'opposer littérature et philosophie comme deux types de discours ne concourant pas pour les mêmes choses : à la littérature, le souci de l'esthétique, à la philosophie, la recherche du vrai.
Les Lectures philosophantes se proposent de montrer comment littérature et philosophie sont deux modes de discours qui œuvrent à faire émerger du sens comme parole ou comme pensée.
Un regard croisé entre littérature et philosophie autour de Pauliska ou la perversité moderne de Révérony de Saint-Cyr
Ce roman (fin XVIII siècle) s'inscrit dans la fièvre littéraire du noir et de l'effroyable visant à conjurer les obsédants souvenirs des violences politiques. Il met en scène une jeune femme qui se perd comme une héroïne de Sade dans un décor de prison où les supplices douloureux deviennent des plaisirs recherchés. Pauliska est une amante moderne qui sait tout des perversions de l'homme nouveau.
Lecture et analyse par Grégoire Florence, professeur de
philosophie à l'UPE (Université Populaire Européenne).