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Anne Weber, un dernier mot...

Anne Weber, un dernier mot...

Afin de prolonger les rencontres avec les auteurs invités de la librairie, nous leur soumettons un petit questionnaire. C'est au tour d'Anne Weber, auteur de Vaterland (Ed. du Seuil), de se prêter au jeu.

Le premier livre ?
Janusz Korczak, Le roi Mathias 1er

Le dernier livre lu ? C'était comment ?
L'étonnement philosophique, de Jeanne Herrsch. C'est une introduction à la philosophie passionnante, claire, pédagogique au meilleur sens du terme : enthousiaste et donnant envie d'aller voir plus loin.

Un livre sans cesse relu ?
Sans cesse, non. Relus : certains romans de Dostoïevski et de Kafka, les Affinités électives de Goethe, le Henri IV de Heinrich Mann, par exemple.

Une citation sue par coeur ?
Und meine Seele spannte / weit ihre Flügel aus, / Flog durch die stillen Lande / Als flöge sie nach Haus. (Eichendorff).

Un livre dont vous remettez toujours la lecture à plus tard ?
La logique de Hegel.

Un livre que vous citez souvent sans l'avoir jamais lu ?
Je ne vois pas.

Un livre culte dont vous seule connaissez l'existence ?
Les miens.

Qu'est ce qui vous fait sauter des pages ?
Les récits de rêve

Un rêve qui pourrait être un début de roman ?
Voir plus haut.

Le personnage de roman dont vous vous sentez le plus proche ?
"Le plus proche", je ne sais pas, mais proche : Anton Reiser, de Karl Philipp Moritz.

Un rituel de lecteur ?
Un tic plutôt : en lisant, faire moi-même les gestes décrits.

Un livre qui vous a empêché de dormir ?
Max et Moritz de Wilhelm Busch.

L'écrivain dont vous n'oseriez jamais dire du mal ?

L'écrivain dont vous oseriez dire du bien ?
Peter Handke.

Le livre disparaît à tout jamais ? Une épitaphe ?
Auf Wiedersehen